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Mardi 16 novembre 2010 à 20:45

  Deux journées plutôt chargées, sans compter les deux précédentes (samedi et dimanche) à réviser, faire un compte-rendu de TP défiant toute logique scientifique, et réviser, encore.
 
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  Lundi, donc hier, c'est le TPE : Travail Purement Emmerdant. Le sujet: "Conservation d'eau chez les vertébrés dans les déserts". Sujet très intéressant, ma foi ! Donc ce jour-ci, c'était le fameux oral. Dieu que j'adore passer à l'oral... Je stresse autant que pour une opération à coeur ouvert.

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  Donc, nous avions eu l'excellente idée, mon binôme et moi, de passer en premiers, pour être tranquilles dès le début des 2h d'oraux (3 groupes passaient pendant cette séance). Donc, nous sommes passés en derniers... Logique.

  Pour augmenter un peu le stress, le groupe passant juste avant nous assure comme des bêtes... " Excellent ! "  " Passionnant ! " " Vous avez un don pour l'oral ! "

  Gnagnagna.

  C'est donc à nous ! Et là, miracle: une fois le cul décollé de la chaise, plus de stress, rien. On se sent libéré: enfin, l'attente est finie. Trente têtes se tournent vers le tableau, et ça commence. Oui, la Anse de Henlé des animaux du désert est plus longue que chez les autres animaux, ce qui permet une plus grande réabsorption d'eau ! Oui le dromadaire stocke dans sa bosse des lipides qu'il peut changer en eau métabolique ! Et l'insecte a une super cuticule ! Bon, on a pas vraiment parlé comme des maître de conférence, mais disons que l'on a pas bégayé. C'est déjà ça.

  Et c'est fini. Je regarde l'heure, et là, c'est le début de la fin.

  Nous avons tenu 17 minutes, au lieu des 30 prévues pendant les répétitions du spectacle. Mais ce n'est que le début: le professeur ouvre la bouche, et: "Vous avez été le groupe le plus rapide", "Pourquoi avoir commencé par le plus compliqué ?", "L'insecte n'est pas un vertébré !" (oui ça c'était vraiment con de notre part...) etc...

  Un massacre. Je pars m'asseoir, honteux. Je pensais être soulagé après ça, mais non.
 
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  Le jour suivant: mardi, soit aujourd'hui. Moins de stress: je n'aurai pas à ouvrir la bouche devant ma classe. Ce sera un simple DS sur la physiologie animale, un truc avec les hormones, 95% de chance que ça tombe sur le cours de Mr. X au lieu de celui de Mr. Y, tout le monde s'accorde là-dessus. Comme nous avons peu de temps pour réviser: on fonce sur le cours de Mr.X. En plus, mon super horoscope me dis: "Taureau: Vous aurez de la chance aujourd'hui !". C'est bon on va tout péter !

  Finalement, c'est les 5% qui sont passées.
 
  Conclusion: je pense rester un raté pour encore quelques semaines/mois/années. Mais pourquoi es-tu en L3 biologie mon garçon ? Tu t'es perdu ? Tu sais où sont tes parents ?



80 jours.

Vendredi 19 novembre 2010 à 22:45

J'écoute deux chansons en ce moment: Creep, de Radiohead, et Creep, de Northern King.
Ca, c'est juste pour expliquer le titre.

  J'ai envie de me lamenter sur mon sort, mais finalement, comme l'a dit la seule personne m'adressant la parole en ce moment (virtuellement toutefois) "il y a toujours pire dans le monde". Si un jour tu penses avoir une vie de merde, dis-toi que d'autres en ont une pire. Ca ne te fais pas oublier que tu as une vie de merde mais... Mais. Il y a pire quoi.
  On a tous notre part d'égoïsme. Si c'était différent le monde se porterai mieux, et blabla... Leçon de morale terminée.

  Donc: même si la seule personne montrant des signes d'affection envers moi se trouve à 300km d'ici (mes amis font grève, mais ils reviendront !), tout roule. Je la verrai en Décembre si tout va bien. De plus, le fait de ne pas savoir ce que je vais faire plus tard, ou si j'en suis capable (ceci répond donc au dernier commentaire que j'ai reçu), ne veux pas dire que je ne trouverai pas un jour, si possible avant Janvier. Et puis, même si j'ai galéré pour atteindre la L3 biologie de justesse (10.00 pour les deux années... sans commentaire), je suis sûr que ça ira beaucoup mieux désormais. Ah, et le fait que les autres me trouvent drôles, pour ne pas dire pitoyable, la plupart du temps devrait être suffisant. Au pire, ça me permettra de devenir clown plus tard. Un métier d'avenir tout de même.

  Donc, d'un point de vue sentimental et professionnel, je ne finirai pas cette phrase.

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I'm a creep, I'm a weirdo.
What the hell am I doing here ?
I don't belong here.

 
I don't belong here.

Samedi 20 novembre 2010 à 12:41

Heartless


  Il était une fois un jeune garçon, que l'on nommera Heartless.

  Ce jeune homme était né avec ce qu'on pourrait appeler une anomalie: son coeur était dissocié dans son corps. Cet organe était sorti du ventre de sa mère après lui, attaché par un cordon. Il fonctionnait, les médecins ne purent avoir aucun doute là-dessus, mais ce moteur de la vie était en dehors de son propriétaire, battant aussi fort que s'il était à l'intérieur. Le coeur était toujours accroché au petit bébé qui pleurait à plein poumon dans les bras tremblants de sa mère, horrifiée. Le père, lui, restait à l'autre bout de la pièce, impassible.
  Malgré cette différence, le nouveau né grandit sans aucun problème notable. Les parents, ainsi que son frère et sa soeur, évitaient bien sûr de toucher ce coeur à l'air libre, de peur de le blesser.
  Ils l'évitaient autant que possible.

  Les années passèrent, et Heartless entra en primaire.

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  Les choses prirent une nouvelle tournure, comparé aux années de maternelle. Heartless se rendit compte qu'il était bien différent des autres. Il faisait peur. Cette peur qui se lisait sur tous les visages se changeait en haine ou en mépris. Et donc Heartless n'avait pas d'amis.
  Il restait seul durant des heures, à regarder ses camarades jouer et partager un bonheur qui lui était inconnu. Des fois, un professeur, prit de pitié, proposait aux élèves normaux de jouer avec Heartless au lieu de le laisser seul - mais heureux - dans son coin durant la pause.
  Et ces moments là, Heartless fini par les redouter.

  Son coeur se révélait être un fardeau. Ne pouvant le laisser dans ses bras, Heartless posait cette faiblesse à côté de lui, tout en jouant maladroitement au football. Il recevait du mieux qu'il pouvait la balle, et parfois, il arrivait à la renvoyer. Ce coeur, au sol, fut maintes fois frappé du pied par ses camarades, maladroitement par certains qui le prenait pour une balle, ou intentionnellement par les autres pour lui faire mal. Ca les faisaient rire.
  Heartless souffrait énormément dans ces moments là. Le coeur, sous les coups, se durcissait, mais probablement pas assez.

  Et les années de primaire passèrent ainsi.

  Heartless arriva au collège, et sa douleur augmenta. Au collège, Heartless apprit à ne pas faire confiance aux autres. Il apprit à tenir son coeur plus près de lui, à le serrer encore plus fort dans ses bras. Son coeur s'était endurci pendant la primaire, mais sûrement pas assez à son goût pour le collège.
  Alors Heartless frappait lui aussi son coeur. Il le maudissait. Il maudissait ce coeur qui le rendait si différent des autres.

  A force d'être aggréssé, le coeur d'Heartless devint dur comme la pierre. Une carapace se formait. Avec cette carapace, Heartless pouvait laisser trainer le coeur derrière lui, les gens le frappait mais ça n'avait presque plus aucune repercution sur lui. Il se croyait guéri pour de bon, il pourrait être normal à présent.

  Heartless entra au lycée.

  Ici tout semblait différent. Le coeur d'Heartless ne se faisait plus agresser. Les élèves avaient légèrement mûri, les gens ne le regardaient plus aussi étrangement qu'en primaire ou qu'au collège. Heartless restait tout de même seul, à chaque fois qu'il regardait son coeur meurtri il se souvenait des douleurs qu'on lui avait fait endurer par le passé. Il ne voulait plus endurer ça, plus jamais.

  Toutefois, il était jaloux.

  Il était jaloux de ces gens qui riaient, bavardaient, s'aimaient. Il était jaloux de ces rires qui lui étaient inaccessible à cause de cette peur encrée dans son coeur. Tout ça pouvait bien apporter le bonheur, mais risquaient aussi d'aggraver son malheur.
  Donc Heartless laissait son coeur trainer par terre, indifférent aux coups multiples et accidentels que se prenait l'organe, pour qu'ainsi il reste dur et  impassible à ce bonheur l'environnant. Mais c'était vain. La jalousie se développait plus vite qu'une infection.
  Heartless prit alors un risque. Il ouvrit légérement son coeur.

  Il connu alors le bonheur, ou en tout cas une partie. Par cette petite ouverture dans sa carapace, Heartless trouvait le courage de faire confiance - un minimum toutefois - à certaines personnes.
  Bien sûr plusieurs de ces personnes le trahirent, lui mentirent, et donc touchèrent son coeur. Mais cette brêche qu'il avait créé était si petite, si étroite, qu'elle permettait une guérison rapide. Cette brêche, si ouverte soit-elle du point de vue de Heartless, ne lui permettait pas d'atteindre le plus grand bonheur, celui qui lui faisait le plus mal, le plus rêver, le plus jalouser et le plus peur. L'amour.

  Pour cet ultime but, Heartless le savait, il ne suffirait pas de ce petit défaut dans la carapace. La carapace devait être détruite, le coeur devait être attendri.

  Mais il était trop tard.

  Les années, remplies de tentatives infructueuses, étaient uniquement les témoins d'un échec cuisant. Heartless restait lui-même: un garçon endurçi par la discrimination des autres, affaiblit par ce coeur trop présent, et brulé à vif par son avarice.
  Heartless referma la petite brêche, mais il resta hanté pour le reste de sa vie par ce bonheur qu'il avait frolé du bout des doigts. Un jour, il partit seul dans une forêt sombre, et il y construisit une cabane tout en haut de l'arbre le plus solide et le plus haut qu'il pu trouver. Il resta là pour le reste de ses jours.

  Des décénnies plus tard, des oiseaux picoraient à cet endroit même le coeur mi-dur mi-tendre d'un vieillard mort dans la solitude la plus totale.

Mercredi 24 novembre 2010 à 21:36

  Un titre qui parait bien joyeux ma foi... !

  Non mais il commence à geler dehors. Il y en a qui attendent leur(s) bus une bonne dizaine de minutes (qui, dans le froids, semblent ressembler à des heures. Des jours. Des semaines. Glagla.)

  Mais c'est pas tout ! Certains n'ont plus 10 ans (physiquement, du moins). Maintenant, noël rime avec de nouveaux cadeaux: ceux de l'université. Partiels avant, et après Noël. De quoi pourrir tout le temps libre qui à la base nous sert à nous reposer. On a mêmes certains professeurs qui nous encouragent à ne pas dormir, histoire de bien travailler. C'est sûr, un zombie sur une copie de biologie animale, ça va être beau. Ou en dissection... Mf. Je prendrai des photos. =P (ce smiley a une moustache)

  Je commence par les mauvais côtés, car vous retiendrez mieux la fin de l'article je pense. C'est comme quand je prend un repas: je commence par le moins bon pour finir par un délicieux dessert, comme ça c'est le goût qui me reste en bouche. Tient, ça me rappelle la remarque de l'un de mes camarades: "elle est passionante, ta vie !"

  Donc... Comment ne pas se rendre compte que Noël arrive avec ses gros sabots ?

http://lastwaltz.cowblog.fr/images/petitpapanoel.pngPetit Papa Noël... ?

  La publicité d'abord. Personnellement, je ne savais pas qu'il existait autant de jouets. Voir de monopoly... Entre le classique, l'électronique, celui qui distribue des billets n'importe comment, l'autre qui te permet d'avoir des buildings... On va dire qu'il y a le choix. Du moins, sur Gully.

  Il y a le choix... Alors pas de soucis pour acheter des cadeaux à ceux que l'on tient ! Sauf si tu t'es acheté le dernier Call of Duty ou "dessine-moi un chien en décalquant" sur wii (jusqu'où ça va aller... ?), et que tu n'as plus de quoi acheter des cadeaux à la hauteur de ce que méritent les destinataires. Heureusement pour moi je ne sais pas quoi faire de mon argent. Je t'achèterai donc "Miss Kipik" ma chérie. Qu'est ce qu'on va rire en y jouant... !

  Mais... La magie de Noël alors ! Cette neige qui tombe du ciel ! On peut alors faire des bonshommes de neige, comme des vrais gamins ! Et on prépare le sapin, on met les cadeaux en dessous en espérant y trouver un gros paquet pour soi ! Et je verrai enfin ma petite amie depuis... Trop de jours ! Pour une minuscule et ridicule semaine !

  Ah ça me rappelle que l'année dernière la neige a retardé mon départ vers mon petit paradis personnel. Non mais j'essaye vraiment de trouver des points positifs à ces festivités, je vous assure...

  Et qu'on arrête de pendre ces pauvres Papa Noël aux fenêtres ! Quand il y en a plus de 10 dans une rue, on peut considérer que le message est passé !


Un hideux lutin très révolté.

Vendredi 26 novembre 2010 à 22:35

  Il est vrai que je suis assez difficile en littérature. Evidemment, il y a l'éternel Harry Potter, avec qui j'ai grandi, frissonné, ri, sursauté, mangé, pleuré (c'est pas vrai), voyagé, évolué ! Mais après, comment trouver quelque chose d'aussi divin que l'oeuvre de J.K. Rowling ? Un livre qui donne une immense sensation de vide à la fin de la lecture ?

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   Et bien, j'ai trouvé quelque chose qui pourrait me procurer ce genre de sensation. Il suffisait de prendre un livre traitant de la mythologie scandinave, pardi. (Attention, cette substitution ne marche pas avec tout le monde, malheureusement, et je doute encore pour cette sensation en fin de lecture, mais l'envie de lire est là, c'est déjà pas mal)

  La Malédiction de l'Anneau d'Edouard Brasey reprend les mythes scandinaves avec Odin, Loki, Brunehilde, Siegmund et d'autres personnages aux noms à dormir debout attaché à un bûcher en feu. Le style d'écriture est extrêmement bien soigné, riche, poétique, et totalement différent de l'oeuvre de J.K. Rowling, sans être pour autant meilleur ou pire (il manque l'humour, il faut l'avouer, mais c'est d'un tout autre univers littéraire, plus adulte). Mais le point fort de La Malédiction de l'Anneau, c'est qu'on ne peut s'attendre à rien. Vraiment rien. Ce qui donne envie de lire au plus vite la suite.

  Attention, je fais ici une comparaison entre Harry Potter et La Malédiction de l'Anneau, ce qui peut aisément être considéré comme une hérésie par divers lecteurs. Cela équivaudrait à comparer un excellent repas à une pièce de théâtre, par exemple...

  Pour en revenir à nos Dieux, il faut savoir que quand les personnages d'un livre sont divins, ils peuvent faire a peu près n'importe quoi. Des centaines d'exemples me viennent en tête, mais je n'ai pas envie de donner trop d'indications, au cas où quelqu'un voudrait lire ce livre... Sait-on jamais.

  Et c'est ainsi que je me suis découvert une nouvelle passion: celle des anciens mythes et légendes. Après la mythologie scandinave, je m'attaquerai bien à Merlin... Mais on verra.
http://lastwaltz.cowblog.fr/images/maledictionanneau.pngPremier tome:
Les Chants de la Walkyrie

  " La malédiction de l’anneau du Nibelung va bientôt entraîner le crépuscule des dieux. Pour déjouer ce cruel présage, Odin, le dieu suprême, demande à sa fille, la walkyrie Brunehilde, de prendre soin de la lignée humaine qu’il a jadis engendrée sur la terre de Midgard. Pour accomplir sa mission, Brunehilde doit abandonner son statut de déesse et de vierge guerrière pour devenir une simple mortelle. Mais Loki, le génie du feu et du mal, sème partout le trouble et manipule les dieux et les hommes pour hâter la catastrophe finale…
   Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes, s’affrontant dans des intrigues dont l’objectif est la conquête de l’anneau maudit… La Malédiction de l’anneau est la nouvelle grande saga épique, pleine d’aventure et de fureur mais aussi de poésie et d’enchantement, portée par une écriture au souffle lyrique et héroïque, s’inspirant des mêmes sources légendaires que L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner et Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien."



  Une petite précision pour finir: je n'ai malheureusement lu que très peu de livres fantastiques, et je ne peux que citer Harry Potter, La Croisée des Mondes ou encore Twilight (j'ai cédé, et vomi à la fin). Donc je ne douterai pas meilleurs livres existent en ce monde !


Un lutin qui a apprit à lire.

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