LastWaltz

Attention, l'article qui va suivre n'est d'aucun intérêt, sauf si vous vous divertissez de peu de choses.

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Aujourd'hui, grand jour: je reçois mon lit. Pourquoi "grand jour" ? Ce lit, je l'attend depuis Juillet.

C'est ici que vous pouvez crier en signe d'indignation (oooooh), ou alors fermer la page.

En réalité, j'ai commandé ce dernier sur La R****** (pas de mauvaise pub, voyons) et... Ce lit, je l'ai attendu. Pas de nouvelles pendant quelques jours. Et enfin, un mail venu d'ailleurs, m'informant que le lit n'était toujours pas en stock, et qu'il fallait soit être patient, soir changer de lit. La patience ayant ses limites, après 2 mois, retour sur le site pour commander un nouveau lit. Je commande, et hop, aujourd'hui je suis livré.

Jusque là, vous comprenez rien au titre de l'article, et c'est normal. Quoi que... Des êtres d'une intelligence surprenante se cachent sûrement parmi nous, faites attention.

C'est donc avec bonheur que j'ouvre les paquets, lis le mode d'emploi et me lance dans un bricolage qui, d'après le papier, doit prendre 50 minutes. Il faut alors comprendre mon état: dormez sur deux matelas entassés pendant des semaines, et le lit ressemblera étrangement à un sauveur (barbu) venu d'un pays magique où l'on dort comme un bébé, sans avoir peur de glisser par terre.

Jusque là, tout va bien: des planches, des vis, de la colle... Comparé à tout autre meuble avoir tiroir ou porte coulissante, c'est ce qui se fait les doigts dans le nez. Du moins je croyais.

Et là, je visse. Ca commence comme dans du beurre, puis... Il y a comme une résistance... De plus en plus importante. Jusqu'à ce que ça bloque complétement.

Là je me dis: oh que tu es faible jeune homme ! Il est temps de muscler tout ça ! Mais d'ici là: appelle ton papa. Et le voici, fier guerrier nordique qui entretient ses muscles couramment par le biais de séances de musculation quotidiennes. Il entre dans la pièce avec sa grande cape et son slip au dessus du pantalon, et... Galère autant que moi. C'est à ce moment que ma fierté regonfle. Ce n'est pas moi le problème. Ni mon géniteur.

Mais ce p*tain de bois.

Visser dans de l'acier aurait été plus joyeux que ça. On s'applique à visser, se bousillant mains droites, puis mains gauches, pour au final voir des vis enfoncées au maximum (dans le cadre du possible, c'est à dire de ce que l'humain moyen peut faire), avec parfois une petite vis partant légèrement vers la droite... Mais dans le cas présent, étrangement, on ne s'en formalise pas vraiment.

Et là, après non pas 50 minutes, mais bien plus de 4 heures d'efforts, le lit tient fièrement debout, dans un coin de la chambre.

Là, vous devriez avoir une meilleure idée de l'origine de ce titre. Oui, au fond à droite ? Un lit ALLEMAND, en effet ! Un magnifique MADE IN GERMANY ornait le joli carton d'emballage de cet objet de torture qui me servira désormais de lit !

Je détestai l'allemand. Je détestai les téléfilms allemands. Et maintenant, je déteste les lits allemands.

Attend que je t'attrape toi.